jueves, octubre 20, 2005

Esto apareciò hoy en el diario francés de derecha: Le Figaro

Esto apareciò hoy en el diario francés de derecha: Le Figaro.

Jacques Chirac affiche son soutien à Hugo Chavez

DIPLOMATIE Les deux présidents se rencontrent pour la troisième fois cette année.

Lamia Oualalou
[20 octobre 2005]

C'EST le grand amour. Jacques Chirac apprécie Hugo Chavez et ne le cache pas. Et tant pis si, pour Washington, le chef d'Etat vénézuélien sent le souffre. Hier, le président français rencontrait pour la troisième fois de l'année le leader de la révolution bolivarienne. Dans le jargon du protocole, c'est une simple «visite de travail» – l'«officielle» a déjà eu lieu en mars –, mais elle est parée de tous les honneurs. Hugo Chavez a d'abord déjeuné avec le premier ministre, Domini-que de Villepin, qui a passé son adolescence à Caracas, avant de se rendre à l'Elysée en fin d'après-midi.


Si Jacques Chirac partage avec Hugo Chavez une vision du monde multipolaire, le chef d'Etat français a toutefois fait valoir, hier, qu'un peu de modération ne saurait nuire. Profitant des cours élevés du pétrole, le président vénézuélien est de toutes les provocations, refusant en septembre dernier de signer la déclaration finale du sommet de l'ONU et affichant son amitié à l'égard des capitales en délicatesse avec la communauté internationale, comme l'Iran. Le président français a d'ailleurs demandé à son homologue de prendre de la distance par rapport à Téhéran dans la crise qui l'oppose à l'Agence internationale de l'énergie atomique.


Washington a une nouvelle raison de s'agacer contre Paris : hier, Dominique de Villepin s'est félicité de la «vision commune» qui unissait la France et le Venezuela, saluant la naissance de Petrocaribe, un instrument majeur de la diplomatie du pétrole de Hugo Chavez. Ce programme assure aux pays caraïbes dénués d'énergie la livraison du pétrole vénézuélien à cours préférentiel. En échange, ces îles offrent leur appui diplomatique. Ce n'est pas rien. Au sein de l'Organisation des Etats des Amériques (OEA, ensemble régional rassemblant tous les pays américains, Cuba excepté), ces pays confettis disposent d'un droit de vote au même titre que les Etats-Unis. Disposer de leur soutien permet de bloquer toute tentative américaine d'isoler le Venezuela, comme George Bush a déjà tenté de le faire. L'annonce, le week-end dernier, de l'adhésion du Venezuela au Mercosur a encore fait grimper la tension d'un cran. En intégrant ce club, emmené par le Brésil et l'Argentine, les deux géants du sous-continent, Hugo Chavez rompt tout projet américain de cordon de sécurité autour du Venezuela.


Le «malentendu» Total

Le soutien affiché de Jacques Chirac s'explique par une volonté commune de lutter contre les conséquences négatives de la mondialisation. Toutefois, si le président français approuve le projet vénézuélien d'un Fonds humanitaire international, il a surtout redemandé hier à Hugo Chavez d'apporter son soutien à la taxe sur les billets d'avion que la France met en place avec le Chili et le Brésil pour financer le combat contre la faim dans le monde.


Mais il n'y a pas d'histoire d'amour sans preuve d'amour, et Jacques Chirac en attendait une, hier, du nom de Total. La compagnie pétrolière française pensait, à l'issue de la visite de Hugo Chavez à Paris en mars, avoir décroché le gros lot, un nouveau contrat d'exploitation pétrolière, faisant suite à celui, «Sincor I», déjà signé. Elle a déchanté dans les semaines suivantes quand Total a été accusé par le gouvernement vénézuélien de violer ses engagements. «Total pensait obtenir Sincor II, là, ils se battent juste pour garder Sincor I-II», grince un dirigeant pétrolier à Caracas. L'entourage de Jacques Chirac assurait que ce «malentendu» était provoqué par le ministre de l'Energie vénézuélien et non par Hugo Chavez. Suite à la cérémonie en hommage aux victimes de la catastrophe aérienne de Machiques, ce dernier avait fait savoir que ses équipes avaient peut-être été «un peu fort» avec Total et devait rencontrer hier son président, Thierry Desmarest. On en saura plus aujourd'hui : plus de cent entreprises, un record, ont demandé à participer à la rencontre avec Hugo Chavez organisée par le Medef.

3 comentarios:

Anónimo dijo...

Solo un pequeno comment: Yo veo mas a Le Monde como un periodico de centro-derecha. Para mi derecha es Figaro, Le Monde no solo tiende a ser mas balanceado (a veeeeces) sino que es bastante profesional y posee articulos de profundidad y calidad.
No es que me moleste el adj "derecha" pero es que muchas veces no veo al periodico en esa linea.
Libération, par contre, me parece cada vez mas malo, representando a una izquierda gritona, quejona y hasta populista que no propone nada y cae en amarillismos. Es una opinion personal, obvio que comparo con otros periodicos desarrollados del mundo, si comparamos con Venezuela, Libération es lo mejor.

luisma72 dijo...

Vicente, este articulo lo saqué de Le Figaro. Coincido contigo, Le Monde es caviaroso y Liberation tiene una crisis de identidad.

Luigino Bracci Roa dijo...

Noi entenduá nadé :( No podrías traducir por lo menos el sumario para saber de qué trataba la noticia? Gracias :)

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