Pas de vie sans e-mail
Près d’un anglais sur deux avoue ne pas pouvoir survivre à une vie sans mail.
par Astrid Girardeau
mardi 19 juin 2007
tags : email, analyse
Une étude, réalisée par l’institut IMC, révèle que près d’un anglais sur deux avoue ne pas pouvoir survivre à une vie sans mail. Fait amusant, les trentenaires se révèlent les plus accros que la jeune génération.
Ainsi 50% des 25-34 ans disent ne pas pouvoir exister sans leurs e-mails. Selon l’étude, cette tranche d’âge est pionnière dans l’utilisation des nouvelles technologies pour leurs communications tant personnelles que professionnelles. Pour Charles Black, directeur de Nasstar, la société de logiciels commanditaire de l’étude, cela correspond au mode de vie débordé de cette génération. Avec le mail, « il n’y a pas de limite d’heure, vous pouvez envoyez des e-mails en plein milieu de la nuit sans déranger personne. »
Suivent les 35-44 ans dont 44% admettent qu’un accès facile à leur mail est une composante intégrale et essentielle de leur vie. Puis « seulement » 41% des adolescents. Cette différence s’expliquerait principalement par le fait que les jeunes sont davantage portés sur le téléphone portable -notamment pour écrire des SMS- et moins touchés par la dimension professionnelle de l’e-mail que leurs aînés.
L’étude montre également des différences de dépendance selon les sexes et les régions. Ainsi, l’email est plus vital pour les femmes que pour les hommes (41% contre 38%. ), et plus pour les habitants du Sud-Est, que pour ceux du Sud-Ouest et du Pays de Galles.
Selon Charles Black, on assiste à une évolution des usages : « La première vague était le téléphone portable. La plupart sont prêts admettre leur dépendance au portable et se demander comment ils ont pu vivre sans. ». Pour demain, il pense qu’il faut s’attendre à une forte montée de l’email sur mobile. « Il y a une demande croissante pour l’email “nomade” et les technologies se sont développées pour y répondre. Maintenant vous pouvez accéder à votre mail partout et à tout le temps. »
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